Histoire

A L’ORIGINE…

La commune de Nueil-Les-Aubiers est née le 11 mars 2001 de la fusion simple entre les 2 communes limitrophes : Nueil-sur-Argent et Les Aubiers.
S’il est donc difficile de dresser un historique de la commune de Nueil-Les-Aubiers, il est par contre logique de faire état du passé de Les Aubiers et de Nueil-sur-Argent.

NUEIL-SUR-ARGENT

Les premières traces écrites évoquant « Niolo » (qui signifierait pays humide) remontent à 1123. L’étymologie du nom évolue à travers les siècles Niolo devient Niolium en 1300, Nyueil en 1479, Neueil-soubs-Les Aubiers en 1551, Nueil-sous-les-Aubiers plus récemment et enfin Nueil-sur-Argent à partir du 5 mars 1964. La signification du nom pourrait venir de la forme latinisée d’un mot gaulois « Nojiium », signifiant lieu de rassemblement.
Situé sur une butte enchâssée au fond de la vallée de l’Argent, le village de Nueil s’est développé à proximité de la voie romaine reliant Poitiers à Nantes, dont un itinéraire passait par le Bois aux Chèvres.

L’église paroissiale, à trois nefs, dédiée à Saint-Hilaire date du XIIème siècle, agrandie au XVème.

Après les troubles de la Révolution, l’église est remaniée ; le clocher actuel date de 1863 et le chœur de 1880.

Autre fait marquant dans l’Histoire de la commune :
Sous l’autorité d’Henri de la ROCHEJAQUELEIN, qui avait livré sa première bataille victorieuse, dans le bourg des Aubiers le 13 avril 1793, les vendéens s’opposèrent par deux fois – les 3 juillet et 9 octobre 1793 – aux troupes républicaines du général WESTERMANN dans le bois des chèvres.
Au plus fort de la Guerre de Vendée, l’armée catholique et royale, en tentant de repoussée l’armée républicaine retardèrent l’assaut de Mauléon et marquèrent les esprits par l’intensité du conflit.

Le  » Souvenir Vendéen  » a commémoré ces évènements par la restauration d’une croix en 1964 et l’inauguration d’un chemin de croix en 1989
Le Mémorial du Bois des Chèvres est aussi le point de départ d’une petite randonnée.


LES AUBIERS

L’étymologie du nom évoluant aussi, les premières appellations apparaissent en 1123 avec Alberii puis Les Aubers en 1278, enfin Les Aubiers dès 1546. Le terme des « aubiers » désignerait une espèce de peuplier appelé « tremble ».
Située à proximité de l’importante voie romaine Poitiers-Nantes, correspondant notamment à l’actuel chemin de Chausseraie, la toponymie de la commune (ou l’histoire des noms des lieux), indique que la commune a été habitée depuis des temps forts anciens. Ainsi les « Champs carrés » et les « Châteliers » attestent de la présence de camps romains. De même, le lieu dit « Caphar » indiquerait la présence d’une colonie juive à l’époque romaine.

Dédiée à Saint-Melaine, moine breton, devenu évêque de Rennes, l’église de Les Aubiers fut incendiée par les républicains en août 1795, reconstruite entre 1865 et 1868. La jolie flèche de 51 mètres de hauteur fut édifiée en 1886.

Le centre bourg fut incendié et détruit par la colonne infernale du général Grignon le 14 mars 1794. Peu de vestiges de l’Ancien Régime si ce n’est la jolie bâtisse qui abrite la bibliothèque place Saint-Melaine, dite la plus ancienne maison des Aubiers.

Les aménagements routiers au sud et au nord de la Ville de Nueil-Les-Aubiers entre 2004 et 2012 ont apporté des informations communes aux anciennes communes : les vestiges, relevés et étudiés suite aux fouilles archéologiques, révèlent l’existence de fermes gauloises (lieux dit de Gabard au sud et de L’Humeau au nord) assez organisées pour témoigner de l’installation durable d’une civilisation rurale.

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